QUI EST XAVIER ZIMBARDO ?

Xavier Zimbardo, grand reporter, photographe et écrivain français d’ascendance sicilienne, a gardé de ses origines la chaleur humaine et le verbe mais aussi la gourmandise de vivre et l’expression de sentiments fiers et révoltés. Dès le départ maître du noir et blanc dont il saura explorer l’intimité mystérieuse, il deviendra rapidement maître de la couleur, nourri en cela par ses nombreux voyages.

Curieux du monde et des gens, il a l’œil du reporter, mais amoureux de l’image et de ses mystères, il est d’abord un créateur. Mû par un devoir de partage, il transmet ce qu’il a appris au cours de ses voyages. Techniques de concentration et de respiration, approche respectueuse et digne, joie d’être et de vivre, création d’une œuvre aux multiples facettes.

Né en 1955, il vit à Sarcelles en banlieue parisienne où il a appris les bases de la photographie en autodidacte, affinant son regard dans les musées, les galeries et au fil des livres d’art. Il poursuit alors des études d’histoire et de géographie qu'il finance en travaillant à mi-temps et devient instituteur. Mais il n’a pas enseigné longtemps : trop curieux du monde pour l’expliquer sans l’avoir vu. La photographie le conduit en récréation par la grande porte.
Grand amateur, animateur de photo-club, Zimbardo travaille d’abord sur le reportage, gagne un premier prix en 1988 et se déclare professionnel. Son reportage sur les cérémonies de Holi en Inde lui vaut une consécration rapide, marquant un territoire qu’il ne se lassera pas d’explorer, celui de la ferveur religieuse, aux latitudes colorées de l’Asie et du Sud, où les étoffes, la peau, les couleurs, la lumière et le mouvement participent à une expression sensuelle et baroque du dialogue ininterrompu de la vie et de la mort.

Ses reportages le conduisent dans de nombreux pays et, depuis plus de trente ans, il nous livre son regard sur le monde à travers son objectif. Le voyage se poursuit au Sri Lanka en 1992, au Mexique en 1993, avec toujours la rencontre d’une profonde spiritualité, partagée entre les Amérindiens Tarahumaras de la Sierra Madre, les Swamis hindous et les Bawas musulmans de Kataragama puis, un peu plus tard, la dévotion plus austère des grands Pardons bretons et plus tard encore l’ascèse des monastères du Mont Athos. Le style de Xavier Zimbardo entre en résonance avec ses sujets et s’enflamme avec eux pour rejoindre le versant profane des "Belles disparues" où la fascination pour la beauté des femmes se consume dans les transformations végétales de l’automne.

Les ouvrages se succèdent pour dénombrer les voyages, les rencontres, les pauses poétiques, dans lesquels on remarque l‘hommage au village de toujours, "» Made in Sarcelles, belle comme le monde» ". Il a publié une douzaine de livres qui lui ont valu une notoriété internationale : Les Belles Disparues ; India Holy Song ; Monks of Dust ; L’Odyssée du Belem ; Cuba Mi Amor ; HOLI Fête de l’Amour et du Printemps…

Fondateur en 2006 de PHOTSOC, Festival International de la Photographie Sociale, il présente dans les quartiers dits défavorisés des auteurs confirmés, et aide de jeunes auteurs à émerger. Avec diverses associations il s’engage dans une série d’ateliers de création et de formation autour du monde sur le thème « De la Couleur et du Bonheur sur ma planète ».

En 2008, il expose «Le Sacre des Couleurs » à Paris dans le cadre de la Galerie Albert Benamou qui assure depuis la vente de ses œuvres aux collectionneurs. Membre de l’agence Rapho, il travaille en 2009 pour l’UNESCO sur le Patrimoine Immatériel de l’Humanité, en particulier sur le Théâtre d’Ombres en Indonésie. Il fonde en 2010 FFF - Fight For Foto, pour sauver les agences Gamma, Rapho, etc. du groupe EYEDEA de la liquidation. Il réalise «Ô valeurs ! », une exposition sur la banlieue et contre le racisme illustrant la Déclaration des Droits de l’Homme, compose avec Couleurs de l’Inde le calendrier 2010 de Reporters Sans Frontières. Conçu avec Hommes de Parole, le livre «VISAGE DE PAIX », rassemble les portraits de 50 chefs religieux juifs et 50 chefs religieux musulmans éclairés à la bougie («Pour qu’une même Lumière les relie... ») appelant au dialogue et condamnant l’usage de la violence sous couvert de la foi. Il publie en mai 2010 à la demande de la Fondation Vasarely un livre sur l’œuvre de ce peintre, et vit alors entre Paris, Delhi, Marrakech et Moscou.

Il rejoint l’agence Getty Images fin 2011 et travaille depuis à une monographie de l’ensemble de son œuvre. Depuis 2013, Zimbardo a entrepris en Inde un travail de longue haleine sur l’émancipation des intouchables et les grandes questions de l’environnement soulevées par le Dr Bindeshwar Pathak et Sulabh International.

Il a publié en 2015 Angels of Ghost Street sur la condition des veuves indiennes (Edition Lammerhuber). Ce travail a été projeté au Campo Santo lors de l'édition de Visa pour l'Image 2014. Il a exposé récemment au Festival de Moncoutant, au Yangon Photo Festival (Myanmar), à l’Abbaye de Daoulas en Bretagne et au Festival de la nature et de la vie animalière à Montier-en-Der. L'Institut Français en Inde a présenté une série d'expositions en très grand format de ses œuvres dans différentes villes du sous-continent (Delhi, Allahabad, Hyderabad, Bangalore, etc.).

Ses photos sont largement publiées dans la presse internationale et de grands musées ont acquis ses œuvres en Europe et aux USA.

Xavier Zimbardo
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Ce CV a été composé à partir de divers textes présentant l’œuvre de Xavier Zimbardo, signés Guy Bourreau, Hervé Le Goff, Thierry Mignon, Alain Mingam. Qu’ils en soient ici chaleureusement remerciés.